Les nuits sans lune de ces cieux étrangers me gardent captif, de sombres plaintes résonnent dans la nuit et je ne peux leur résister… je ne crois plus en un lieu de repos éternel, je n’ai pas choisi cette vie, c’est elle qui m’a choisi et mon devoir était de l’accepter et la peine a laquelle je suis condamné ne connaitra pas de fin… je voudrais pleurer mais mes larmes ont été volées, je voudrais crier mais ma voix m’a été otée… pourtant je ne puis verser de larmes mais n’en ressens pas moins le besoin de pleurer.
Prenez un coquillage sur mes rivages et portez le a votre oreille, vous n’entendrez pas la mer mais le soupir des déchus.
La vie est éternelle, une vie est éphémère.
cain